Un premier acte accroché, sous haute intensité
60 minutes pour prendre une option vers Cologne. Et les premières minutes ont donné le ton : longues phases d’observation, défenses solides, gardiens inspirés. Le score n’est que de 2-2 après 10 minutes, tant les deux équipes se neutralisent. Nantes touche les montants à plusieurs reprises, tandis qu’Ivan Pešić et son homologue portugais brillent chacun dans leurs cages.
La rencontre s’anime enfin après ce round d’observation. Thibaud Briet, précieux en attaque, inscrit deux buts consécutifs qui réveillent la H Arena et Nantes en profite pour prendre deux longueurs d’avance (7-5 à la 16e).
Ivan Pešić termine la première période avec 9 arrêts à 50 % d’efficacité, mais le H se heurte aussi à une défense portugaise bien en place, renforcée par les 8 arrêts de leur gardien. En difficulté offensive, Grégory Cojean doit poser un deuxième temps mort dès la 24e minute. Heureusement, Aymeric Minne donne un nouveau souffle au collectif nantais. Le H reprend trois buts d’avance à quatre minutes de la pause, un écart qu’il parvient à conserver jusqu’à la mi-temps : 13-10 pour les Violets.
Une deuxième période tendue
La seconde période s’ouvre sur un rythme plus élevé, mais aussi plus brouillon du côté nantais. Moins précis, le H voit le Sporting revenir rapidement dans la partie. Heureusement, Ivan Pešić continue d’enchaîner les arrêts pour maintenir son équipe à flot. En attaque, c’est O’Brian Nyateu qui sonne la révolte. Mais après 45 minutes, le tableau d’affichage ne montre qu’un court avantage pour les locaux (21-20).
Les esprits s’échauffent dans une fin de match électrique, aussi bien sur le banc que dans les tribunes. Le jeu devient haché, le Sporting ralentit le tempo, et Nantes peine à faire le break. À cinq minutes du terme, les Violets comptent toujours deux longueurs d’avance.
Il faut attendre la 57e minute pour voir le premier jet de 7 mètres du match, transformé par Valero Rivera. Le H conserve alors un léger matelas, mais ne parvient plus à marquer dans les derniers instants. Le Sporting revient à une unité. (28-27)
Une courte avance avant le retour
Nantes s’impose sur la plus petite des marges et peut nourrir quelques regrets. Plus appliqués offensivement, les hommes de Grégory Cojean auraient pu creuser un écart plus confortable. Il faudra faire preuve de plus de justesse technique la semaine prochaine à Lisbonne pour espérer valider un ticket pour le prestigieux Final Four à Cologne.
BERTHELOT Pierre