Dès l’annonce de l’interruption des compétitions, le 13 mars dernier, en raison de la crise du Covid-19, la LNH a réuni tous les acteurs du handball professionnel (1) au sein de 3 groupes de travail pour définir les conditions de clôture de la saison 2019-2020, bâtir le calendrier sportif de la prochaine saison, mesurer l’impact économique et social de la crise, et enfin réfléchir aux modalités de reprise d’activité.
Sur la base des recommandations formulées par les groupes de travail, le Comité Directeur de la Ligue Nationale de Handball, réuni ce jour en visioconférence, a voté en faveur (2) de la solution consistant à mettre un terme définitif aux championnats et à figer les classements à l’issue de la dernière journée complète disputée (J18). Les titres de champions sont ainsi décernés à Paris pour la Lidl Starligue, et à Cesson-Rennes pour la Proligue. La LNH proposera à l’EHF les dossiers de Paris pour la Ligue des Champions, ainsi que ceux de Nantes, Nîmes, Montpellier et Toulouse pour l’European Handball League.
Tenant compte de la crise sanitaire, les dirigeants de la LNH ont également pris la décision d’annuler définitivement les événements suivants : le Final4 de la Coupe de la Ligue, les Finales de Proligue, ainsi que les Trophées LNH.
En ce qui concerne la saison 2020-2021, pour faciliter la relance dans un contexte économique compliqué, la LNH acte le maintien (3) de tous les clubs qui ont participé cette saison aux championnats. Cesson-Rennes et Limoges (2eme de Proligue) accèdent en Lidl Starligue, et rejoignent l’élite composée donc désormais de 16 équipes. Pour la Proligue, les clubs d’Angers et de Sarrebourg feront partie des 14 clubs composant la division, sous réserve, comme les autres clubs, de respecter les critères du cahier des charges de Proligue qui seront adoptés avant la fin du mois d’avril.
Enfin, en attendant des précisions sur une évolution des mesures sanitaires ainsi que sur les contours du calendrier des compétitions internationales, la LNH poursuit ses travaux en étudiant plusieurs hypothèses pour un démarrage des compétitions qui, à ce stade, pourrait se situer entre fin août et début octobre. Dans une démarche de responsabilité, et dans la perspective d’un calendrier international particulièrement chargé en raison des échéances olympiques, ces investigations sont menées avec la préoccupation constante de préserver l’intégrité physique des joueurs en limitant le nombre de matchs par le biais d’une suppression éventuelle de certaines compétitions.
Parallèlement, des réflexions sont engagées pour lancer, si les conditions sont réunies, sous forme de « warm-up », un format événementiel inédit qui offrirait l’opportunité de renouer le contact avec le public. Dans le cadre de cette pré-saison, les clubs professionnels et amateurs associeraient également leurs efforts pour accompagner la reprise d’activité physique de la population, et pour contribuer à la restauration du lien social.
Pour conclure, il est important de souligner, dans le contexte d’une gestion collaborative de la crise, l’importance qu’accordent l’ensemble des acteurs du handball professionnel à la défense de l’intérêt général, aux enjeux de santé publique et des sportifs, et enfin à la sauvegarde d’un modèle économique fragilisé, avec le concours du diffuseur beIN SPORTS et des partenaires publics et privés. Cette vision partagée, ainsi que cette unité seront précieuses dans les semaines à venir pour poursuivre l’élaboration et la mise en œuvre du plan de relance du handball professionnel.
(1) UCPH : Union des Clubs Professionnels de Handball
AJPH : Association des Joueurs Professionnels de Handball
7 Master : Groupement des entraîneurs et des professionnels de la formation de handball
FFHB : Fédération Française de Handball
(2) Une Assemblée Générale de la LNH sera convoquée sous quinzaine pour formaliser les options validées par le Comité Directeur, et les traduire dans les textes règlementaires de la Ligue après avoir pris en compte les positions de la FFHB.
(3) Les décisions du Comité Directeur permettraient à 4 clubs d’éviter la relégation en division inférieure : Tremblay et Créteil pour la Lidl Starligue, Valence et Besançon pour la Proligue.