Efficace en attaque et solide à domicile, Sélestat a réussi son retour en D1 avec un maintien plein de panache.
Après 2 ans passés en D2, Sélestat n’a pas mis longtemps à retrouver ses marques parmi l’élite. Première journée et première victoire contre Créteil (26-24). Ces 2 points pris d’entrée ont permis de débloquer le compteur, mais surtout de décomplexer toute l’équipe. Malgré les graves blessures de joueurs importants (Michal Salami et Jordan François-Marie) et une élimination dès le premier tour de la Coupe de la Ligue par Tremblay (25-19), le club alsacien a ainsi pu faire son chemin lors de cette première partie de saison.
Accrocheuse contre les gros, la bande à Jean-Luc Le Gall a remporté 4 victoires contre des concurrents directs pour le maintien en novembre – décembre. De quoi arriver à la trêve avec une belle 8e place, fruit de la solidité de l’équipe symbolisée par Pawel Podsiadlo en attaque (5,3 buts par match) et par la doublette Fulop / Ivezic dans les cages. Mais, lors de la seconde phase, ces derniers ont été beaucoup moins aidés par leurs coéquipiers, la défense alsacienne passant de la 7e de D1 à la 14e. Du coup, Sélestat a vécu une reprise assez compliquée : élimination en 8e de la Coupe de France par Saintes (24-23) et 5 revers de suite en D1 qui ramène le club à la réalité. Oui, il faudra bien se battre jusqu’au bout pour se maintenir.
Les coéquipiers d'Olivier Jung sont donc retournés au charbon. Et, encore une fois, ils ont marqué les points qu’il fallait en battant par exemple dans le sprint final Paris (36-29) et Tremblay (35-31). Au bout, un maintien largement mérité pour le promu grâce à une attaque flamboyante (3e de D1) et une grande solidité à domicile (17 points marqués). Deux éléments qui ont ravi le public alsacien lors de cette saison 2011-2012.
Bilan du championnat :
7e place au classement, 22 points
10 victoires, 2 nuls, 14 défaites
Buts marqués : 732 (3e)
Buts encaissés : 761 (14e)