Sauvé de justesse lors de la dernière journée, Tremblay s’est fait très peur dans la 2e partie de saison. Les hommes de Stéphane Imbratta devront faire mieux.
C’est une seconde partie de saison cauchemardesque que les joueurs de Seine-Saint-Denis ont vécu. Car après un aller moyen au cours duquel ils avaient accumulé 6 victoires pour 7 défaites mais qui les avaient placés à la 9e place, les coéquipiers de Teddy Prat ont progressivement glissé en bas du classement sans pour autant briller en Coupes. Pourtant avec 2 victoires d’entrée (6e du classement) juste après la reprise (Cesson-Rennes puis Billère) les Franciliens semblaient repartis sur de bons rails. Mais par la suite, plus rien n’a marché. En championnat, ce sont 9 défaites et 2 petits nuls qui ont émaillé les 11 derniers matches de championnat de la saison. Soit plus de 3 mois sans gagner une rencontre. Dur, très dur. Et surtout frustrant puisque des coups étaient réalisables. 5 défaites ont été enregistrées avec 2 buts ou moins d’écart lors du retour auquel on peut ajouter 2 nuls en extérieur à Toulouse et Chambéry où les gars du 93 auraient pu espérer mieux. Et ce n’est pas faute d’avoir essayé mais parfois la poisse est tenace. Même quand on possède dans ses rangs le meilleur marqueur de l’élite, Matthieu Drouhin (180 buts) qui aura été un fer de lance jamais blasé ou le premier gardien, Dragan Pocuca, à passer le cap des 2000 arrêts en D1. Le plus paradoxal, c’est que Tremblay aura souvent bien joué, s’appuyant notamment sur une défense de qualité, la 6e de D1 avec 717 buts encaissés, qui fait mieux que Montpellier, Chambéry, Saint-Raphaël ou encore Créteil, adversaire direct pour le maintien. Côté attaque, il est certain que la finition a parfois péché et que c’est sûrement là que le groupe de Stéphane Imbratta doit progresser pour espérer retrouver les sommets. Car être seulement la 10e attaque avec 714 buts marqués pèse sur le rendement et comme pas mal de résultats se sont joués sur des détails, cela aura été d’autant plus rageant pour le staff. Pour se mettre du baume au cœur, les anciens finalistes de la Coupe EHF peuvent se dire qu’ils ont tout de même battu au cours de la saison de belles cylindrées comme Dunkerque, Saint-Raphaël ou encore tenu tête à Chambéry (nul), Paris et Nantes (défaites d’un but). Tout n’est donc pas noir et avec le recrutement effectué (Ternel, Boughanmi, Chouiref, Nantes Compos, Gajic et Bosquet), les valeurs sûres (Drouhin) et montantes (Salou, Brasseuleur), l’avenir pourrait être plus dégagé.
Bilan du championnat
12e place au classement, 18 points
8 victoires, 2 nuls et 16 défaites
Buts marqués : 714 (10e)
Buts encaissés : 717 (6e)