Tout semblait réuni du côté de Caen pour que les Vikings frappent fort cette saison. Avec une année précédente de grande qualité, où le club a eu son mot à dire en playoffs, l’arrivée d’un Palais des Sports hors-norme et un mercato intéressant, les Vikings semblaient être de sérieux candidats aux premiers rôles de la ProLigue. La victoire à Massy, en ouverture du championnat, en était le parfait exemple. Pourtant, Caen a sombré et a montré de nombreuses difficultés au fur et à mesure des premiers mois. Relégable à la trêve, avec 2 victoires et 2 nuls, les Normands ont inquiété les fans de la Ligue Nationale de Handball, sans jamais s’abattre et en ne baissant jamais les bras. Bien au contraire, les Vikings ont fait preuve d'un état d'esprit irréprochable et d'une grande force collective.
Une folle montée en puissance
L’orage a justement cessé de s’abattre en 2024 du côté de la côte normande. Auteurs d’une préparation pour la deuxième partie de saison plus que sérieuse sur le mois de janvier, les Vikings de Caen ont affiché un tout autre visage sur le terrain. Le tout, sous l’impulsion de leur nouvel entraîneur, Sébastien Quintallet, arrivé à la mi-saison. Il a fallu, certes, le temps que la mayonnaise prenne, mais les éléments livrés par les Caennais sur le terrain penchaient vers le positif, même si la victoire n’était pas tout le temps au rendez-vous. Le 11 février, pour la 17ème journée, Caen s’est imposé chez-lui, face à Nancy et a décroché sa première victoire dans son nouveau Palais des Sports. Un ouf de soulagement pour la formation qui a pu, enfin, s’enlever une pression supplémentaire dans la course au maintien. De là, les Vikings ont été, certes, irréguliers, mais sont parvenus à décrocher plus de victoires (Frontignan, Valence, Billère, Angers, Cournon). De quoi permettre aux Caennais de réaliser, avec brio, le pari fou tenu fin 2023 : se maintenir en ProLigue. Le tout, avec mérite au vu de la deuxième partie de saison. Caen termine à la 12e place, bien en dehors de la zone de relégation et sera à surveiller de près l’an prochain.
Mickaël Nassieu